ellipsearchitecture

(...)  architecture
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C (061) « Le cercle des oiseaux » devient une installation permanante.
R(065) Notre projet avec la cooperative ORIGO a été choisi par le conseil de la ville de Genève pour occuper le hall central de la Zone industrielle des Charmilles (ZIC).
(049) Phase 2 du « shared wall » a commencé
007 Le chantier de « rore » entre dans une nouvelle phase
(065) ORIGO a accueilli le deuxième festival de la terre crue
067 Permis reçu pour « shared mansard» le chantier ouvre cet été

C (061) le cercle des oiseaux

Aménagement scénographique pour l’observation des oiseaux.
2022-2024, Lausanne

En collaboration avec En-dehors, Julien Mercier, Christophe Guberan, Pini Groupe SA et ISI.

Lauréat du prix Le cercle des oiseaux, pour Lausanne Jardin.

L’embouchure de la Vuachère est un lieu aux nombreuses particularités. Quiconque visite ce site remarque immédiatement la présence gracieuse d’oiseaux du lac en nombre. En effet, les alluvions de la Vuachère charrient les micro organismes dont ils se nourrissent. Nous avons réfléchi à un aménagement scénographique temporaire qui prolonge l’accueil des oiseaux du lac, et offre l’occasion pour les usager·e·s de les observer sans les perturber. L’installation que nous proposons de réaliser prolonge l’infrastructure temporaire existante du pont en allant se jeter dans le lac de façon à former un perchoir géant. La promenade des quais est un lieu très fréquenté par les humains. Le cercle crée un vaste milieu inaccessible à l’homme, depuis lequel les oiseaux percheur peuvent entretenir un rapport privilégié avec le lac et la Vuachère, tout en observant les passant·e·s à distance. L’île, quant à elle, permet aux oiseaux nageurs de rejoindre l’invitation au cercle.

A (063) common farm

Une serre pour la fondation sociale FARA.
2023-, Fribourg

La micro-ferme du FARA se veut à la fois un outil de production et de cohésion sociale. La ferme et ses activités constitueront un cadre pour ses bénéficiaires, ainsi qu'une fenêtre sur la vie rurale et le monde de l'agriculture biologique pour les visites d'écoles et les habitants de la ville de Fribourg. En utilisant des techniques de culture biointensive, l'objectif est d'atteindre l'autonomie alimentaire pour l'ensemble de la fondation.

Grâce à une orientation sur plusieurs hauteurs et à un système de ventilation naturelle, la serre servira de support spatial solide pour les cultures comme pour les activités. Le petit bâtiment de service, en s'abritant à l'intérieur de la structure de la serre, développe une succession de conditions qui provoquent des synergies de flux et d'usages énergétiques.

En collaboration avec En-Dehors et la Ferme de Bassenges, Fribourg CH.

(018) individual infrastructure

Extension d'un atelier et d'un garage.
2021-2022, Savigny

Depuis la fin du 19ème siècle, la région de Lausanne a mis de côté la construction en grès local appelé "molasse". C'est notamment avec cette pierre qu'ont été construits tous les bâtiments importants de la région - comme la cathédrale, le château et l'ancienne université.

Le quartier du Nialin, à Savigny, au cœur duquel se trouve le projet de garage et atelier, est une ancienne carrière de molasse qui employait jusqu’en 1870 une trentaine d’ouvriers. Plus généralement, les carrières de molasse de Savigny se sont développées lorsque celles de Lausanne furent trop difficile d’accès. Aujourd’hui, la commune garde la trace de cette excavation par de grands cirques creusés dans la topographie, terrasses sur lesquelles les maisons individuelles ont ensuite été édifiées, au cours des années 1970.

Le projet de façade en pierre trouve son origine dans l’histoire du lieu mais sa logique formelle réside dans l’optimisation de la taille des blocs et la volonté de réduire l’effort de mise en œuvre. Deux mètres de large par un mètre vingt de haut par vingt centimètre d’épais ; telle est la mesure de base définie de concert avec les exploitants et artisans de la carrière de Villarlod pour le dessin du projet.

Outre la pierre bleue, la façade se compose d’éléments préfabriqués en béton qui font office de goutte pendante à l’horizontale et de coupe-vent à la verticale. Ces éléments intègrent par la même occasion un maillage d’armature permettant à la construction monolithique de résister aux contraintes sismiques.

Finalement, la couverture du bâtiment est une charpente bois et l’avant-toit qui protège les pierres de l’érosion intégrera des panneaux photovoltaïques sous la forme d’une corniche qui termine une composition tectonique assumée.

(002) garden infrastructure

Extension d'un atelier.
2018-2023, Seiry

Le projet d’extension s’insert dans un contexte à forte pente. Son implantation à cheval entre deux niveaux du jardin et de la maison permet de nouveaux liens ainsi que l’utilisation d’espaces impraticables jusqu’alors dans la topographie du lieu.

Telle une coupe dans le terrain, la façade en terre crue fait disparaître la construction et son aspect de bâtiment. Cet écran en terre, semblable à une radiographie construite révèle les couches de stratification du sol cachées par le volume enterré.

Au niveau inférieur, le programme d’atelier sert le jardin et les espaces de vie de la maison situés à ce niveau alors qu’au niveau supérieur, il agrandit l’espace d’accueil et permet de profiter de l’ensoleillement du sud tout en permettant du stationnement additionnel si nécessaire. Les briques de verre font la liaison entre la construction en terre et la structure en béton et amènent de la lumière naturelle aux espaces intérieurs.

La terre crue, Pisé

La récente sensibilisation aux dangers de l’exploitation des ressources non-renouvelables a ramené la terre crue sur le devant de la scène architecturale. Un phénomène similaire fait son apparition du côté des industries, qui sont de plus en plus intéressées par le développement d’un nouveau processus de construction incluant ce matériau séculaire. Les atouts de la terre crue sont multiples : d’une part, elle répond aux exigences durables actuelles ; d’autre part, elle reste conciliable avec les processus de construction modernes.
La prise en compte du facteur climatique influence de nos jours aussi bien les performances énergétiques des bâtiments que leur développement spatial, ou encore l’urbanisme de nos villes. C’est pourquoi les questions esthétiques et culturelles liées à l’utilisation de la terre crue sont d’une importance aussi cruciale dans son processus de démocratisation que les avantages écologiques qui lui sont liés. Ce projet adopte une position attentive face à ces différentes questions et propose une réponse spécifique au lieu.

(011) collective home

Transformation d'une villa en internat.
2020-2021, Epalinges

La transformation a pour objectif de faire d’une villa unifamiliale un internat pour treize adolescents et deux adultes. Trois interventions ponctuelles et identitaires redéfinissent le programme de la maison, pour lui conférer une réalité collective, et non plus seulement individuelle : l’escalier, la cuisine et les salles d’eau.

L’escalier, en lien avec l’entrée de la maison, est une coupe (cut) ample dans l’existant, à la mesure de la collectivité et non plus de l’individu. Au rez et au premier étage, la double-hauteur souligne l’entrée et distingue les deux niveaux de chambres des espaces collectifs, situés au rez inférieur. Par sa forme hélicoïdale, l’escalier articule les trois étages en minimisant son empreinte sur les paliers. Le choix du renforcement a permis de se libérer des contraintes de coffrage et de pouvoir s’accrocher directement aux éléments existants, tout en offrant une grande liberté plastique à cet objet monumental et générateur de spatialité.

La cuisine, fermée et individuelle, s’ouvre pour accueillir la nouvelle dimension collective de la maison. L’ancienne cheminée abrite des niches de travail et devient un mur habité.
Les salles d’eau, auparavant surdimensionnées et clinquantes, sont conçues pour que plusieurs jeunes puissent se doucher en même temps. Dans ces espaces, les douches ne sont pas pensées comme des pièces, mais comme des espaces (gap), dont la forme épouse l’espace minimal intime dont l’usager a besoin pour pouvoir se laver. Le choix de grandes feuilles de métal pour la conception de ces douches préfigure ces surfaces qui deviennent espaces par leur courbe.

(014) collective roofs

Extension de deux bâtiments d'habitation, construction préfabriquée en bois.
2021-, Lausanne

Face à la nécessité de densifier plutôt que de s’étendre, la ville de Lausanne se doit de repenser sa croissance sur l’existant. Plus qu’un simple couche, il s’agit d’une opportunité de repenser les toits pour en faire des espaces accessibles, vivants et communautaires capables de récupérer les eaux de pluies et capter de l’énergie solaire. La construction en bois, de part son potentiel de préfabrication s’impose comme une évidence afin de minimiser les travaux InSitu.

Le futur de la ville résiderait-il dans un écosystème intégrant l’existant et son ajout dans un projet mutuel ?

(067) shared mansard

Surélévation et renovation.
2023-, Pully

La commune de Pully s'interroge actuellement sur la densification de son territoire. La majorité des parcelles bâties font l'objet d'une tabula rasa afin de maximiser les surfaces constructibles. Dans l'optique d'une densification douce, le projet propose de reprendre la toiture mansardée actuelle de 1 étage en conservant les lignes et la matérialité préexistantes. Le résultat est un ajout d'un étage qui économise les ressources, préserve le carbone incorporé et s'intègre par l'évolution plutôt que par la substitution. Dans un contexte urbain soumis à une forte pression économique, la densification douce peut-elle trouver des armes dans les formes préexistantes sans tomber dans le piège d'une vision nostalgique ?

(000) earth pavillon

Atelier collectif en collaboration avec Atelier Switzer et Roger Boltshauser.
2017, St Gallen

La construction en pisé révèle ici ses propriétés dans la figure du mur. Le projet met en œuvre un système statique qui permet une utilisation flexible de l'espace et de la lumière.

Cette flexibilité répond aux différents besoins du site Sitterwerk', dont les différents programmes coexistent sur le même campus (production, exposition, administration et logement). Un module hybride préfabriqué qui combine la terre et le béton, sans les mélanger, est une réponse constructive qui permet la composition d'une façade dynamique cohérente avec les besoins intérieurs. Le composant en béton donne une position d'accueil claire pour les poutres qui peuvent être placées à différentes hauteurs en fonction du changement d'utilisation. Chaque élément peut être démonté et réutilisé.

(009) collective interstice

Transformation d’une maison individuelle en habitat collectif.
2020-2021, Echichens

C’est l’inversion d’un vide par un plein ; un redan a priori anecdotique, remplacé par un volume ouvert sur une maison individuelle des années 1960. L’intervention modeste transforme un système fermé en une typologie d’habitat collectif, flexible et évolutif.

Le projet se veut comme une « bulle de lumière » qui offre un lieu d’entrée ouvert vers l’extérieur pour un appartement, tout en amenant de la lumière naturelle à la circulation verticale commune. L’intervention rend possible de tourner autour de l’escalier central, transformant l’appartement de 3 pièces avec une salle d’eau en 4 ou 5 pces avec 2 salles d’eau.

Les éléments de cadres métalliques fins et assumés qui matérialisent le projet sont tour à tour parois intérieures et éléments de façade ; une interface entre deux espaces qui se touchent et s’identifient mutuellement. L’intériorité (inner) s’incarne comme une notion ambigüe, traduite aussi dans le choix du verre à double face granulé.

En réponse à la problématique actuelle de densification des zones villas, le recourt à des interventions architecturalement spécifiques questionne les modes de vies et les interfaces entre logements – tout en leur apportant de la qualité.

C (047) common ground

Plate-forme d'information sur la construction en terre.
2021-2022, Bâle

Sélectionné pour participer aux Swiss Art Awards 2022, ellipsearchitecture a proposé de transformer une partie du sol de la salle d'exposition de Bâle en une plate-forme d'information et de discussion sur le thème de la construction en terre. La plate-forme elle-même a été imaginée comme étant faite de terre battue et de pierres. Le matériau, un mélange reconditionné de déchets issus de processus industriels, aurait été réutilisé sur un autre chantier après l'exposition.

Il y a beaucoup de choses que nous devrions faire en tant qu'architectes aujourd'hui. Nous avons décidé de commencer par le sol.

R (065) origo

Une coopérative de construction.
2023-, Lausanne

Origo rassemble des différents acteurs et actrices de la construction pour mettre en commun et partager les savoir-faire et repenser les pratiques de la construction.

Origo s'engage à utiliser, promouvoir et perfectionner des matériaux géo et bio-sourcés ainsi que développer des solutions alternatives, résilientes et locales, participant à des projets de recherche et développement ou en certifiant des matériaux et des méthodes de mise en œuvre.

La construction durable et responsable, c'est possible!

www.cooperative-origo.ch

(001) grà

Transformation d'un fumoir à châtaignes vernaculaire, construction participative.
2017-2018, Camorino

En Suisse, l'environnement alpin et ses constructions sont très réglementés. Les techniques de construction vernaculaires sont obligatoires pour rénover tout bâtiment. Pour éviter les ruines, d'énormes efforts sont nécessaires pour accéder aux sites avec des matériaux et des outils. N'est-il pas paradoxal de maintenir ces constructions vivantes mais inchangées ? Le vernaculaire ne devrait-il pas évoluer avec le temps ?

C (060) kimchi

Concours invité pour Logement Idéal SC.
2023, Lausanne

En collaboration avec En-Dehors, Basler & Hofmann SA et Célia Küpfer.

Alors que la donnée du projet était une démolition reconstruction d’un bâtiment des années 1960 comportant 42 unités, le projet propose de conserver la structure existante et de travailler en combinant l’ancien et le nouveau afin de bénéficier des qualités combinées de chaque partie. L’ancien est conservé pour sa matière, son CO2 embarqué, ses techniques et ses fondations. Les nouveaux ajouts sous la forme d’un H permettent d’accroître la densité sur la parcelle, respecter les nouvelles normes d’habitations et de structurellement mettre à jour l’ensemble par rapport aux nouvelles normes sismiques.

Les typologies se développent autour des 2 cages d’escalier existantes. Les chambres à coucher sont principalement situées dans l’ancienne structure alors que les séjours et cuisines sont déplacés dans les nouvelles parties pour bénéficier d’un maximal de lumière naturelle et éviter les vis-à-vis.

Sur la toiture, un espace commun polyvalent à disposition des locataires et des habitants du quartier est construit sous la forme d’un attique. Les parties de la toiture du bâtiment existant situées hors zone à bâtir sont transformée en terrasse pour les buanderies communes.

Cette stratégie permet d’économiser 84% de CO2-eq sur les parties existantes en les transformant et 42% de CO2-eq sur l’ensemble du projet par rapport à une démolition reconstruction.

Une réflexion sur les structures existantes, ne devrait-elle pas devenir un passage obligé dans la réflexion d’un projet de densification ?

(013) guest sequence

Transformation et rénovation d’une villa individuelle, partition interne.
2020-2021, St Prex

C’est l’étage inférieur d’une villa familiale que l’on veut capable d’évoluer, au gré des besoins de ses habitants; lui permettre de devenir tour à tour espace commun de rencontre et lieu de repli et d’intimité.

En traçant précisément une ligne qui distingue un dedans d’un dehors, et en plaçant un mur habité (wall) le long de cette ligne, plusieurs moments sont identifiés dans cet espace plié entrée et séjour, vestiaire et alcôve. Puis par la mise en mouvement de ce mur, les usages se renversent le mur mobile permet de privatiser une partie du séjour pour créer une vaste chambre d’amis en relation avec ses propres espaces intimes.

Par sa matérialité, de verre et de métal, le mur joue avec la perception et le point de vue de l’usager : parfois moiré, translucide ou même opaque, au gré des besoins d’intimité et de lumière. Dans ce mouvement des corps dans l’espace, certaines pièces taquinent les standards du logement conventionnel, à l’exemple de la chambre à coucher qui se déploie la nuit et ne se referme la journée que pour prendre la taille d’un lit.

Le projet peut se lire comme un dispositif en profondeur (mise en abyme), dont le déploiement articulé oriente les usages. En chorégraphiant les mouvements des occupants, il met en scène les multiples manières d’habiter ce lieu.

(049) shared wall

Extension d'une maison.
2022-2024, La Tour-de-Peilz

Opposée au concept de Tabula-rasa, la composition volumétrique est un outil pour appréhender la densification des zones pavillonnaires souvent réservées à l'habitat individuel. Un mur en pisé sert de lien et de séparation entre deux unités d'habitation. La première, existante, fait face au paysage, la seconde, ajoutée, se développe le long du mur sous forme de séquence d'espaces vers le lac et ses montagnes descendantes, en gardant un profil bas dans la topographie. Dans une première phase de construction en 2024, la maison existante sera agrandie tout en incorporant les éléments de la future extension. Le projet ne s'arrête pas à la réalisation, mais préfigure et intègre une vision future de la densification. Comment intervenir de manière sensible pour permettre une nouvelle cohabitation et repenser les espaces en fonction des modes de vie ?

A (039) common kiosk

Atelier et chantier participatif à l'hôpital psychiatrique de Belle-Idée.
2021, Genève

Le kiosque, construction en bois située juste devant le centre Nicolas Bouvier, est un lieu de rencontre important, où les habitants de l'hôpital se retrouvent, pour discuter, fumer, boire un café, observer et se détacher.
Suite à une tempête en 2019, un chêne centenaire du parc de l'hôpital, datant des premières plantations du domaine, est tombé, déraciné par la force du vent. Grâce à l'entreprise Les Deux Rivières, l'arbre a été abattu et son bois utilisé pour rénover le kiosque.

L'idée a été proposée par deux participants lors des journées de concertation.
L'idée était de couper le kiosque en deux et de l'élargir en utilisant le bois du chêne abattu.

"Je vois le côté bénéfique, l'évasion, la possibilité d'échanger, on a le droit de respirer, on peut rire, on peut danser, on peut chanter, on peut se rencontrer. On partage".
"C'est un centre, un point de repère. C'est vraiment un endroit très important".
"Vous sortez de votre unité et vous êtes à la fois dehors et dedans."
"C'est un espace sûr."
Bénéficiaire anonyme du kiosque

En collaboration avec legros_studio

(072) pailly

Rénovation d'une ferme avec des matériaux bio-sourcés.
2023-, Pailly

Renovation of a “ferme” with bio-based materials

For the past 50 years, the Gros-de-Vaud countryside has been at the centre of a process of large population increase with several deleterious effects on its territory. Renovating and transforming old farm dwellings is a viable alternative to the continued construction of still intact agricultural plots.

C (032) common archive

Projet d’extension, concours d’Anarchitecture proposé par le CIRA.
2021, Lausanne

Le projet d’extension réponds au concours d’Anarchitecture proposé par le CIRA.

Après une analyse de la situation existante et des nouveaux besoins exprimés par ses usagers, le projet cherche à étendre l’usage de lieux existants tout en créent de nouvelles structures.
Dès que possible, nous avons réutilisé les éléments sur place. En effet certaines parties ont été déplacées ou remployées par des conversions à la fois géométriques (e.g. la charpente par changement d’angle) et d’utilisation (e.g. façades externes devenant un mur étagère sur plusieurs étages).

Le grand mur en terre crue pisée positionné au Sud-Est agirait comme régulateur hydrométrique et calorifique du nouveau espace de travail et cafétéria. En plus de ça, il serait un véritable élément construit de connaissance partagé; sa construction pouvant facilement faire l’objet d’un workshop de techniques d’auto-construction en autonomie, la terre étant le matériau idéal pour initier un savoir constructif à libre accès.

L’entier du projet à été dessiné selon une organisation par modules, certains pourraient être altéré ou abandonné selon les contraintes budgétaires et les changements d’usage qui émergeront dans le temps.

C (028) phylactère

Concours d'architecture sur pré-sélection, quatrième prix.
2019, Bulle

En collaboration avec Atelier Atlantico + Daniel Willi SA + Yves Pedrazzini + Jean-Claude& Albertin ,4ème prix

Concours d'architecture sur présélection.

Établis au centre de Bulle, lieu identitaire, lieu de mémoires et de savoirs, le musée et la bibliothèque peinent à trouver leur place dans une ville en rapide transformation. Le manque d’espace et la configuration pavillonnaire d’un bâtiment centré sur lui-même, péjorent le rayonnement d’une institution locale qui mérite à l’évidence une renommée régionale et nationale.

Le jardin comme interface

La position du bâtiment assure maintenant la porosité de deux tissus urbains explicitement différents en créant de nouveaux cheminements à partir des anciennes voiries. Ils rétablissent une connexion urbaine et sociale longtemps oubliée. Au sein du nouveau système, la ville et la maison se font face sans chercher à s’imposer l’une à l’autre. Une scénographie se met en place et propose des relations urbaines au caractère sérendipe, les jardins estompent les limites entre le bâtiment et l’espace alentours. La bibliothèque et le musée étant autant l’objectif du visiteur qu’un prétexte à la flânerie.

Évolution d’une identité

Le projet propose d’intégrer les qualités actuelles et l’identité du bâtiment existant en le positionnant au centre d’un nouveau système ouvert. L’existant vient être complété et habillé d’une nouvelle façade. En englobant totalement le musée, celui-ci devient une bulle de narration au sein de la bibliothèque.

Mise en scène urbaine et spatiale

Le bâtiment est propice à l’étude, à la déambulation et à la méditation, seul ou en groupe, néanmoins il n’est pas pour autant enfermé sur lui-même : ses vastes ouvertures percées dans du béton clair donnent sur le monde, la ville, les gens qui ont confié à la direction du musée la tâche magnifique mais difficile de prendre soin de leur passé, en l’inscrivant dans un nouvel espace public. La bibliothèque n’est plus le coffre-fort aux façades élitaires, mais un système urbain qui intègre le bâtiment.

Flexibilité programmatique et curation

La périphérie immédiate du bâtiment, offre une troisième emprise aux valeurs sociales citoyennes, tandis que son centre devient un espace permettant une diversité de curation pour le musée ainsi qu’un espace de travail pendant les périodes de grande affluence.
Ainsi, la force de cette « maison » ancrée dans le passé et au service des pratiques actuelles réside dans la non-définition typologique. Elle lui permet de s’adapter à tout changement significatif, lié aussi à la disparition du livre objet et offre aux habitant-e-s la possibilité de bénéficier d’un contact fort et retrouvé entre la société et son environnement construit.

(007) rore

Transformation et extension d'une maison collective.
2020-, Roveredo

"Depuis plus de 50 ans, la commune grisonne de Roveredo est coupée en deux par une autoroute construite contre la volonté de la population. Une liaison qui a emporté des maisons, des terrains et la seule place de la commune. Aujourd'hui, pour la première fois en Suisse, l'autoroute sera démantelée et les terres rendues aux citoyens."

La transformation implique de faire des choix sur ce que nous considérons comme important dans l'histoire de la vie d'un bâtiment. Les notions d'état originel ou authentique dans le temps sont souvent des vues simplistes de moments diversifiés et vibrants. Une maison en pierre a subi des changements continus pendant 200 ans avant d'être restaurée en 2002. Le développement d'un nouveau chemin à travers le noyau ancien du bâtiment déploie de nouvelles formes d'habiter. Un jeu de séquences inattendues anime l'interstice.

A (058) aux-quais !

Atelier pour le symposium Culture du Bâti dans l'Existant.
2022, Lausanne

En collaboration avec le collectif PAM !, l'atelier azar, EPFL - SAR (Nina Cattaneo & Roman Alonso)

Atelier pour le symposium Culture du Bâti dans l'Existant

“The activity takes the form of a theatrical gesture that cleaves structural space”
(Gordon Matta-Clark, Building Dissections, Arts Magazine, March 1976)

La gare accessible : exploration et identification d’un site fermé (la Rasude).
La Rasude c’est un lieu clos, une ville dans la ville, dédiée pendant près d’un siècle à la Poste et aux CFF. Vu de l’extérieur, elle semble inaccessible, mystérieuse, effrayante même. On raconte que dans ses entrailles se cachent de mystérieux passages secrets qui percent la gare de part en part. Mais le site est surtout amené à être démantelé, pour y installer un nouveau quartier de logements et de bureaux, mais pour qui?

L'atelier tente, à travers une exploration labyrinthique, de découvrir et de manifester les différents accès de l'espace public aux plateformes actuellement inaccessibles.

C (027) due di due

Concours d'architecture ouvert, étape finale.
2019, Lattecaldo

Concours d'architecture ouvert, Etape finale

La construction d'une école maternelle pour la nouvelle commune de Breggia suit l'orientation lancée par le projet de l'école primaire il y a plus de 40 ans : regrouper les différents sites de la vallée de Muggio en un seul bâtiment.

Le projet est situé à l'est de l'école primaire, laissant intacte sa relation avec les précieux espaces verts déjà existants (en particulier la belle étendue devant les salles de classe, un espace privilégié par les élèves).

À ce jour, la relation entre le terrain de basket et le terrain de football est ambiguë, et le grand espace herbeux à l'est du gymnase n'est pas utilisé au mieux, et presque jamais par les élèves de l'école primaire. La position du nouveau jardin d'enfants devient donc évidente lorsqu'il s'agit de répondre à cette question.

Le projet identifie 3 points clés au niveau du site :

  • Un accès piéton aisé au site grâce à un porche
    un porche couvert et un accès véhicule pour les livraisons (notamment la cuisine). Ceci sans compromettre le flux normal de l'école primaire existante.
  • La proximité du nouveau réfectoire avec l'école primaire et son autonomie par rapport à l'école enfantine sans le séparer de l'unité du geste architectural.
  • La disposition en ligne suivant la forme naturelle du creux qui structure le site et règle la relation entre les deux élévations topographiques du terrain de football et du terrain de basket. Cela renforce la direction visuelle vers la vallée de Muggio, en particulier la vue précieuse sur la commune de Caneggio et son église (Santa Maria Assunta).

Dans son organisation interne :

  • L'école maternelle, ses installations et le réfectoire de l'école primaire cohabitent symbiotiquement sous le même toit sans toutefois sacrifier leur indépendance et leur autonomie.
  • Les deux sections du jardin d'enfants sont identiques par leur symétrie sur deux étages et permettent un déplacement progressif vers le parc selon une séquence logique du programme sur le site.
  • En tant qu'espace le plus grand et le plus flexible du programme, la salle de mouvement est située comme un point de rencontre au sommet des deux sections, permettant par sa générosité une utilisation possible comme salle polyvalente en dehors des heures de classe.

C (025) virtuhall

Concours d'architecture, mention honorable.
2018, Lausanne

En collaboration avec Christophe Pittet et Sophie Tschumy

Le pavillon a été conçu comme un grand espace modulable, avec une structure composée de colonnes en pisé et de poutres en bois lamellé-collé. Une construction stable, durable et renouvelable dans le temps a été préférée à une structure légère avec une durée de vie plus courte. Tout en sachant que le pisé reste un matériau entièrement recyclable s'il est démonté. La flexibilité et la neutralité calibrée de l’espace permettent de diversifier et de transformer les usages au fil du temps.

La structure abritant le cabinet médical est une construction légère en bois totalement indépendante de la structure du pavillon. Il fait office de séparation entre les deux espaces principaux du pavillon. Les séparations proposées de l'espace virtuel de formation sont conçues pour laisser une certaine liberté aux différentes fonctions technologiques telles que les terminaux et les écrans.

(021) twin pavilions

Surélévation et rénovation d'une maison individuelle.
2021-, Tour-de-Peilz

Malgré un grand potentiel d’évolution, le tissu pavillonnaire peine toujours à répondre au besoin en flexibilité et à l’arrivée de nouveaux modes de vie.

En déposant précisément deux pavillons en bois sur une maison des années 1960, de nouvelles possibilités d’utilisations se dessinent tout en permettant une réversibilité des configurations. Un escalier vient délicatement prendre place dans la maison existante et relie les deux étages par le centre du volume et permet une arrivée de lumière naturelle. Au nouvel étage, une terrasse en bois sépare et relie les volumes jumeaux en articulant leur « entre-deux » en une plateforme scénique sur le paysage de la Riviera.

(068) case study

Chalet de montagne.
2023, Alpes

Mountain dwelling

A case study is the examination of a particular case within a real-world context.

Whether it is possible to imagine a project without an actual site remains suspended. A set of parameters allows it to be shaped.
This case is not a project suitable for just any site. It is specifically designed for a specific place, but whose exact existence we do not yet know.

ellipsearchitecture #figures #gap #tracé #non-site

(017) collective ruins

Reconstruction d’un hameau.
2021-, Hérémence

La construction traditionnelle en pièce de bois appelée « madrier » est un artisanat incontournable du patrimoine construit des alpes valaisannes. Initialement réunies sous forme de hameaux agricole, ces « ruines » ont intrinsèquement, de part leur système statique démontable, la possibilité d’être transportées et reconstruites sur de nouvelles fondations. De petite communauté peuvent à nouveau se développer en intégrant les éléments constructifs et identitaire du passé.

A (016) 2 lunes

Mini-bibliothèques mobiles.
2021-2022, Yverdon-les-Bains

Mini-bibliothèques mobiles pour les quartiers des Cygnes et de la Vilette à Yverdon-les-bains. Les modules lunaires autonomes agiront comme des satellites de la bibliothèque publique dans les cercles extérieurs de la ville.

Le projet est initié par la Bibliothèque publique d'Yverdon-les-Bains à travers un processus de design participatif. En collaboration avec legros studio et AFIRO.

(012) earth bleacher

Aire de jeux et gradins en pisé.
2020-, Etoz

En collaboration avec l'Ecole de Stael, Lausanne, Arbio SA et GCM SA

Pensé comme une structure permettant de jouer et de se rassembler mais aussi comme un symbole monumental d'une réutilisation logique des " déchets " d'excavation. Ce projet en pisé composé de 6 piliers perforés est le résultat d'une expérimentation commune entre architecte, ingénieur civil, artisan, entreprise de recyclage et une école comme utilisateur.

Un processus collectif pour transformer les "déchets" d'excavation en un matériau de construction pour l'avenir ?

A (070) via

Infrastructure pédagogique pour le Parc Rigot.
2023, Geneva

In collaboration with Studio Cirstoc/Frascoli/Pretolani, ALICE-EPFL

Pedagogical Public Infrastructure for Parc Rigot, Geneva.

Forgotten by the public for many years, Parc Rigot is regaining its role as a place to recharge one's batteries in the heart of one of the city's liveliest districts. Thanks to various projects, the public is now invited to stroll and relax in a green space redesigned by first-year architecture students.

The project under the age-old oak tree has brought this space back to life by removing the layer of asphalt on the tree's roots and offering visitors seating sheltered from the summer heat. The shape of the low wall guides visitors from the entrance of Parc Rigot to its heart, towards the second part of the project, which is a meeting place protected from the sun by a circular wooden structure. Planted paths between the different projects reactivate the wasteland destined to be destroyed by future building sites, raising awareness of their potential and fate. The building materials used are rammed earth, reused bricks and oak from trees felled in Geneva's forests.

Students

Leo Bovier, Robin Chavanne, Tristan Combépine, Anastasia Conrad, Andrea Crespo Salas, Marie Farquet, Aïna Froidevaux, Yohann Kunz, Theo Kurz, Joana Lopes Mendes, Nathan Magnin, Florent Monges, Wilson Osorio Moreno, Henna Rafik, Samy Rossier, Grégory Rudin, Gaby Salin, Marion Schaub, Adrien Stajic, Apolline Viet & Elisabeth Weber
Blai Abel Serrano, Adrien Avondet, Matteo Bourdin, Léa Bredou, Tess Cerruti, David De Almeida Catalao, Inès Ducrest, Joya El Laham, Etienne Favet, Sofia Gomez Duque, Augustin Guillod, Yasmine Helfand, Roman Jeanneret-Grosjean, Liliana Lorenzo Serantes, Mathis Maghe, Camille Schmidig, Amanda Schwab, Ilia Stanton, Noa Varé & Basile Zbinden
Ezekiel Bürki, Inès Burlion, Nicolas Cattin, Juliette Chantraine, Pierre Curci, Carla Devallet, Elise Donnet-Descartes, Laila Fahmy, Valentina Fantini, Beatriz, Gabriel Ribeiro, Diego Gimenez, George Hall Allen, Jérémie Hoang, Darcey Knott, Marie-Loriane Lascha, Flore Pogodalla, Clémentine Rigo, Paul Schellingen & Flavio Silvestri

(008) Inhabited school

Elévation et transformation de la toiture, infrastructure scolaire.
2020-, Blonay

L'école Chantemerle s'est développée par autoconstruction. Un modèle directement lié à la pédagogie qu'elle transmet. Actuellement, le complexe scolaire comprend quatre bâtiments principaux reliés par plusieurs éléments interstitiels qui garantissent sa continuité interne hybride. Les fonctions sont totalement mixtes et interconnectées, même au sein d'un seul étage d'un bâtiment, créant ainsi un système ouvert et organique.

Le projet agrandit l'un des bâtiments en surélevant son toit et en concevant une nouvelle connexion à partir de laquelle les espaces communs, les chambres et les salles de classe sont développés, renforçant ainsi l'idée d'une cohabitation mixte.

Un nouvel espace d'entrée au complexe traverse les étages et propose une nouvelle relation avec l'extérieur.

(005) shared gap

Création de couchettes distinctes dans un seul habitat.
2020, Lausanne

Le projet propose la création de 2 couchettes distinctes avec un espace commun dans un seul habitat.

Le projet se compose de:

  • Une partie permanente; un mur en pisé(béton d’argile/terre comprimé) qui restera sur le site.
  • Une partie démontable et réutilisable; en bois et metal facile à stocker.

Le projet aurait dû être construit dans le jardin d'une maison existante de l'ALJF. Les permis n'ont pas été accordés.

A (038) ar-ko

Instrastructure publique pédagogique.
2021, Vernier

In collaboration with Studio Legros & Pretolani, ALICE-EPFL

Pedagogical Public Infrastructure

Situated between the Rhone river and the Bois de la Grille, the area known as “Au Moulin” is home to a recent and very popular public park. On this same plot of land, a rich biodiversity from the river banks and an associative house project coexist. It is in this environment that students from the first year of architecture have spent four weeks designing and building together “Ar-Ko”. The ephemeral structure stood directly on the water for more than one year, providing a unique experience of the river and its environment.

Studio Directors: Mattia Pretolani & Romain Legros
Students Assistant: Antoine Iweins & Emma Larcelet
Students: Agnes Galantay,Barth Mathilde, Castellón Arévalo Pablo, De Montgolfier Alexia, Ducos Agathe, Favre Nils, Gisiger Marion, Guigues Nora, Hansra Sartorius Raúl, Kleyr Victor, Le Hir Hélène, Leresche Quentin, Maerean Anna, Mazotti Michael, Mentes Alara, Milanovic Nikola, Mokssit Kawtar, Mouine Nadège, Philipona Mylène, Saunders-Nazareth Kemmett, Schaffner Paul, Treyer Gabriel, Walther Timo

Ahumadaireland Raphael, Antonelli Timothe, Aymon Zoé, Belov Vladislav, Blanc Ludovicnoah, Brutsch Thomas, Coelhoalves Pedro, Damwan Delphine, Davel Quentin, Egger Valentin, Gal Solène, Hammoud Farah, Haziri Ardian, Herzig grgoire, Huyag Tuyakaidi, Sofianekempf Liloukir Semira, Kpuzi Emmanuel, Lihatchi Alexandru, Ludwig Emeline, Meilhat Emma, Mohamedmakkiibrahimsalem Aya, Nicod Julien, Perron Clement, Pilloud Lucas, Ponsar Chloe, Rabiller Benjamin, Raugel Jade, Rieder Emilie, Turelli Nikita